ARGENTINE



























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Après avoir attendu près de 3h qu’ils réparent l‘avion (rassurant…), me voici partie pour découvrir l’Argentine. J’ai exactement 15 jours pour visiter cet immense pays. Evidemment en ci peu de temps il est impossible de tout voir, j’ai donc du faire des choix : voici mon itinéraire.
Arrivée à Buenos aires
du 18 au 20 octobre
Jimena, une amie rencontrée durant mon année en NZ, m’accueille chez elle pour mes deux premiers jours. Elle m’a beaucoup aidé dès mon arrivée. Pour aller en ville de l’aéroport, elle m’a réservé un bus privé « Tienda Léon ». Le bon plan idéal et moins cher qu’un taxi qui vous dépose au centre ville au terminal « Puerto Madero ». Jimena m’attendait avec Herman son ami. A peine arrivée, nous voici partis pour un barbecue (Asador). Au top ! Après les repas que l’on peut avoir dans l’avion, je ne pouvais pas mieux tomber. Le lendemain, nous voici parties telles des touristes. Mon guide personnel me conduit au fameux quartier de « La Boca » reconnaissable par ses couleurs. Il s’agit d’un quartier un peu chaud par conséquent il est vivement conseillé d’y aller vers la fin de matinée. Il est certain que la pauvreté saute aux yeux : on note des bâtiments délabrés qui tombent en ruine, des équipements de fortunes, des rafistolages à tout va…
Mais à côté de ça il y a une chaleur, une simplicité qui me touche. La Boca est un quartier où toutes les maisons s’ornent de couleurs bleues, jaunes, rouges, oranges, vertes…C’est un lieu qui est devenu touristique d’où ses nombreuses boutiques typiques et ses restaurants. Il est impossible de faire quelques mètres sans se faire accoster. On continue notre expédition vers le quartier de Recoleta. Au programme :
- Visite s’un cimetière au allures de ville avec ses allées et ses tombeaux surdimensionnés. Ici reposent les personnes aisées. Le plus étrange est qu’il se situe au cœur de la ville, peu usuel pour un cimetière.
- La construction en acier représentant une fleur « Floralis Generica », qui s’ouvre et se referme sous l’impulsion solaire
- Bref il serait difficile de tout décrire, ce fut une très bonne après midi entre amies.
Evidemment, nous nous retrouvons le soir autour d’un mate (boisson traditionnel sud-américaine). Place à l’organisation des prochains jours. Et il ne faut pas oublier de se préparer pour aller danser. Je sais déjà que ça va me plaire, je dois avoir du sang latino dans le sang !
Iguazu
du 20 au 23 octobre














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L’Argentine étant reconnue pour son service de bus exceptionnel à bas prix : je tente l’aventure. J’opte donc pour un bus de nuit en Cama Suite (le must !). La nuit aurait pu être parfaite avec des fauteuils qui s’inclinent à 180°, petit écran personnalisé, couverture, oreiller…mais c’était sans compter sur mon voisin : ronfleur de 1ère classe !
Bilan : 17h de bus, sans dormir…
A peine arrivée à Iguazu, je dépose mes affaires à l’auberge de jeunesse « Iguazu Fall », puis je fonce pour attraper un bus « collectivo » en direction du Brésil.
Evidemment, je me trompe de bus, je finis donc au centre ville de Fox de Iguazu, côté Brésil. J’attrape finalement le bon bus qui me mènera à Cataratas pour voir ces fameuses chutes d’eau, classées comme étant une des 7 merveilles du monde. Ces chutes marquent la frontière entre le Brésil et l’Argentine. Il est donc possible de découvrir leur puissance depuis 2 sites différents.
Dès mon arrivée, côté Brésil, je suis surprise par un petit animal « le coati », qui très habitué des touristes, n’hésite pas nous monter dessus pour voler de la nourriture. Il est conseillé de les éviter car leur morsure peut laisser quelques traces…
Contrairement à ce que j’avais pu entendre, il ne faut pas sous estimer le côté Brésilien. Il offre un point de vue certes différent sur les chutes, mais très impressionnant. Pas du tout préparée, je me suis aventurée au pied des chutes. Tout le monde revient trempé, mais le spectacle me fait totalement oublié mon état. Il faut dire qu’à Iguazu il y a un climat tropical, avec un air chaud et humide. J’essaye de la jouer stratégique sur le retour en prenant un bus qui me ramènera directement en Argentine « Rio Uruguay ». Après avoir eu un contrôle obligatoire à la frontière me voici de retour. Pour clôturer cette journée marathon je me reçois une pluie torrentielle sur les derniers mètres. Tous mes vêtements gouttent, il est vraiment temps que cette journée s’arrête : une douche et au lit.
Le lendemain je pars pour la visiter les chutes côté Argentin. J’ai l’occasion d’admirer environ 275 chutes d’eau qui s’étalent sur environ 2,5km, avec un débit d’environ de 1800 mètre cube par seconde. Lors de mon trajet je fais la rencontre de Flor, qui loge au même hôstel.
Astuces :
Hostel = auberge de jeunesse
Hotel = logement hôtelier classique
Nous passons finalement la journée ensemble. Le côté argentin se visite globalement via 3 circuits :
- « La Garganta del Diablo », appelée également la gorge du diable : chute de 80m de haut, qui rejoint la rivière dans un bruit assourdissant. A mes yeux, c’était de loin le plus impressionnant.
- Le circuit supérieur qui offre un point de vue en hauteur
- Le circuit inférieur qui nous amène au pied des chutes
- En option : la circuit en bateau
Alors pour avoir testé ce dernier, j’ai adoré la sensation de vitesse par contre dès que l’on est trop près il est impossible d’ouvrir les yeux, un peu dommage quand on est si proche d’un si beau spectacle. D’ailleurs petit conseil, l’achat d’un k-way est dérisoire. D’une manière ou d’une autre, on en ressort complètement trempé. Bref ce fut une journée forte agréable, nous rentrons donc à l’auberge. D’ailleurs c’est ici que j’ai fait la connaissance de Charlène B. et Céline Billard. Elles avaient les mêmes projets que moi sur les prochains jours, on se donne donc rendez-vous à Salta dans quelques jours, ville se situant au nord ouest. Je prends donc un vol interne direction Salta.
Salta
du 23 au 26 octobre




































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Changement de décor radical, place à un climat sec et chaud. A partir d’ici débute ma « série galères ». Tout débute à l’aéroport où je propose à deux français de partager un taxi. Je me fais alors insulter par le chauffeur qui me traite ouvertement de radine (pas de bol j’ai compris ce qu’il disait). Bref, je finis par partir tout de même avec eux, direction le centre ville. Arrivée à mon auberge de jeunesse, je me rends compte que mon portable a disparu : crise existentielle…J’essaye de me calmer en me disant que ce n’est que matériel, cependant voyager seule et qui plus est sans moyen de communication…devient alors un challenge ! Vous allez rire mais il y a des fonctionnalités basiques qui me manquent terriblement : avoir l’heure, l’alarme, Google map… me voici donc plongée dans un monde intemporel, sans carte, ni routard : AU TALENT. Figurez-vous que parmi les centaines de taxis sillonnant la ville j’ai tout de même réussie a retrouver mon chauffeur, qui évidemment nie avoir trouvé mon portable (mais bien sûr… bienvenue en Argentine !)
Bref j’arrive finalement à trouver un moyen de contacter Charlène et Céline, c’est le début de notre road trip de 3 jours improvisé.
Comme prévu, Gringo m’amène la voiture de location (petite polo louée 800 pesos/jour soit environ 39€), l’aventure peut désormais commencer.
JOUR 1 : DESTINATION « SALINAS GRANDES »
Le 24 oct
Pour sortir de Salta : les règles de conduite ? Les priorités ? Les intersections ?… AU TALENT. La conduite en Argentine est du gros n’importe quoi ! On sert les fesses, et on fonce…De plus après un an où j’ai dû conduire à gauche, il a fallu retrouver mes repères.
Après quelques sueurs froides, nous voici finalement sortir de Salta en direction de « San Antonio de Cobres ». Nous empruntons finalement une route secondaire peu fréquentée qui va nous mener à ce petit village perché à 3775m d’altitude. La route est magnifique et ne cesse de surprendre par ses paysages. Les champs de cactus et ses canyons offrent un petit côté Far West. Il faut avouer que le passage du col à cette altitude nous a quelque peu surpris. Nous savons désormais ce qu’est le mal d’altitude. Evidemment chacune d’entre nous a réagi différemment. Pour moi ce sera un souffle court, mal à la poitrine, le ventre qui gonfle, fourmillement, mal de tête…Pour d’autres un mal aux oreilles aigu, les sinus pris, sentiment d’avoir un corps lourd etc.
Un sentiment que nous arrivons finalement à contrôler. Après quelques heures notre corps s’acclimate. De plus, en Argentine il est possible et très commun de se procurer des feuilles de coca (oui oui, c’est bien la plante à l’origine de la cocaïne). Les mâcher atténuerait les effets du mal d’altitude et est légal. Arrivées au village, nous nous rendons compte qu’il n’y a pas grand chose d’intéressant. Le temps de se restaurer et nous continuons notre route en direction des « Salinas Grandes ». Encore une fois nous nous retrouvons sur une route quasi déserte, peu connue des guides touristiques : c’est parti pour 100 km sur un chemin de terre… Un périple sans fin dans le désert, avec une vitesse de croisière avoisinant les 20km/h, sous un soleil de plomb (environ 40°). Seule distraction non prévue : les tornades de sables ! Elles se déplacent très vite et peuvent être très puissantes, assez pour nous mettre la pression. D’ailleurs, quelques minutes d’inattention et nous voici prises au centre de l’une d’entres elles. Heureusement pour nous il s’agissait d’une petite : plus de peur que de mal. Après avoir roulé toute la journée nous sommes enfin récompensées, nous arrivons donc à ce fameux désert de sel. Un petit salar très mignon notamment grâce à ses tranchées d’eaux bleues claires, formant des lignes parallèles qui donnent un certain cachet au lieu. D’ailleurs notre retard nous aura permis d’être les seules touristes sur les lieux : un luxe, un régal. Après quelques séquences photos, il est temps de se mettre en route pour « Purmamarca ». Toujours bien organisées (ou pas) nous arrivons finalement vers 20h dans un petit village très typique. Il est désormais urgent de trouver un logement pour la nuit.
JOUR 2 : DESTINATION «HUMAHUACA»
Le 25 Oct
Nous profitons de la matinée à Purmamarca pour faire un tour au marché. Il faut dire que cela gorge d’étales aux couleurs typiques flamboyantes : un régal pour les yeux et le portefeuille ! Evidemment nous ne pouvions pas quitter Purmamarca sans faire la jolie balade qui nous mène à la montagne des 7 couleurs. Un mélange surprenant de couleurs, de contrastes, de formes… En début d’après midi, nous partons pour Tilcara, un village un peu plus au nord. Nous nous restaurons dans un restaurant fort sympathique « El Patio » que je vous recommande vivement, petite terrasse sympathique, on y est comme à la maison. On a même dégusté du lama ! D’ailleurs, même si vous êtes en mode touristes, il n’y a quasiment rien d’ouvert entre 12 et 16h…heure de la sieste, pensez-y ! Par conséquent j’en profite pour faire mon dépôt de plainte pour mon portable volé. Il est temps de quitter Tilcara, nous nous dirigeons donc vers Humahuaca.
JOUR 3 : RETOUR SUR «SALTA»
Le 26 Oct
Le lendemain nous reprenons notre voiture, surnommée « tornado » pour l’occasion. Nous partons donc en direction de la montagne aux 14 couleurs, à côté de Humahuaca. Pour y accéder il faut prendre un sentier pendant environ 1h, une vraie galère quand on n’a pas de 4×4. Après avoir payé une taxe afin de rentrer sur la propriété, nous retrouvons par hasard deux motards qui logeaient dans notre auberge. Une bonne occasion pour partager un mate à 4350m d’altitude. Après cette petite pause, on finit par rejoindre le point d’observation. Une montagne magnifique qui offre des strates irrégulières de couleurs. La petite montée pour rejoindre la voiture, à cette altitude, aura eu raison de nous, nous finissons sacrement essoufflées…C’est impressionnant comment l’altitude maîtrise notre corps. On se sent totalement faible et impuissante.
Arrivée à la voiture j’ai la mauvaise surprise de voir que mon corps se remplit de plaques de boutons qui me démangent atrocement. Mais pas le temps de se plaindre il faut très vite reprendre la route pour ramener la voiture en temps et en heure à Gringo. Je fais juste une petite halte à la pharmacie à Jujuy, afin de trouver quelque chose pour me calmer. Le souci est que je ne sais absolument pas pourquoi j’ai eu cette réaction soudaine, il est donc difficile de se soigner. Mais après de nombreuses discussions, nous en concluons que ce serait probablement un parasite de type puces de lit, apparemment très fameuses dans la région. Après réflexion, cela semble cohérent compte tenu du niveau de propreté des endroits dans lesquels nous avons dormi. Le seul fait étrange est que je suis la seule atteinte par ce fléau.
Nous arrivons tant bien que mal sur Salta, presque à l’heure.
J’ai désormais peu d’heures de sommeil devant moi. Le lendemain je dois prendre un bus à 5h30 du matin en direction de la Bolivie.