PANCAKE ROCKS
497 km parcourus
Tout commence par l’arrivée en force de Lisa Alary-Brunetti, rencontrée quelques mois plus tôt au Paradiso. Nous devions profiter de deux jours pour commencer à organiser plus en détails notre itinéraire.
Cependant le destin en voulut autrement : remplacement de dernière minute à mon ancien boulot… donc nous voici parties avec très peu de sommeil au compteur et un itinéraire très flou !
On récupère Thomas qui sera notre covoitureur pour la journée. Direction Pancake rock, à Punakaiki.
Sur le chemin nous faisons escale au LAC DE ROTOROA dans les Nelson Lake National Park. C’est un joli endroit mais j’ai clairement préféré le lac voisin de Rotoiti. C’est ici que nous faisons notre première expérience de Sandflies. On s’est fait littéralement attaquer.
Erreurs de débutants :
- Prendre son temps pour sortir / entrer dans la voiture
- Laisser les fenêtres ouvertes
- Ne pas mettre de répulsif
=> Invasion de sandflies à l’intérieur de la voiture. La chasse est ouverte ! Une extermination qui prend quelques minutes.
En chemin nous nous arrêtons à WESTPORT. Une arrivée sous la pluie qui ne nous démotive pas. Nous partons à la recherche du fameux phare. Tout d’abord déçus par ce monument peu esthétique, nous partons pour une promenade digestive de 2h le long de la côte. Celle-ci offre de beaux points de vue, étant serpentée par des falaises abruptes. Point d’arrivée : une colonie de phoques plutôt paresseuse se languissant au soleil. En effet nous sommes partis sous la pluie mais le beau temps est vite revenu : qu’espérer de plus ?
De nouveau sur la route, nous rejoignons notre destination à Punakaiki. Les Pancakes Rocks offrent une étonnante démonstration des forces de la nature. La roche présente ici est stratifiée en couches régulières. Le vent et la pluie ont sculpté ces morceaux de falaises calcaires durant plus de 30 millions d’années. Un spectacle tout simplement sublime au coucher de soleil, bercé par le bruit des vagues qui s’engouffrent dans ces orifices, pour ressortir tels des geysers.
La fatigue nous guette mais il nous faut encore parcourir 1h30 de route pour rejoindre Déborah Archer qui nous a offert l’hospitalité le temps d’une nuit, à REEFTON
Une famille incroyablement gentille.
Déborah est une femme d’une cinquantaine d’année avec qui j’ai échangé deux mots un matin lors de mes heures de ménages à l’auberge de jeunesse. Elle était revenue une feuille à la main avec toutes ses coordonnées me disant que si un jour je passais dans le coin elle se ferait un plaisir de m’aider, et m’offrirait un lit pour la nuit. Un geste que j’ai trouvé incroyable, que l’on rencontre très peu en France. Les personnes ici sont tellement spontanées, cela fait chaud au cœur.
