MOUNT COOK
83 km parcourus
Départ pour aller voir ce fameux Mr cook (Aōraki de son nom maori), la montagne la plus haute non seulement des Alpes du sud mais aussi de Nouvelle Zélande, atteignant ainsi les 3754m!





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Une route tout simplement sublime ! Nous longeons le lac PUKAKI, qui est magnifique avec sa couleur bleu azur.
Lisa l’a même honorée comme il se doit en faisant quelques brasses (je précise que nous rentrons dans l’hiver, sa température aussi…). Quelques photos « collector », puis nous reprenons la route.






















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Plus nous nous approchons du Mont Cook, plus je sais déjà que cet endroit va me plaire !
Et c’est reparti pour une marche de 3h AR, direction la « Hooker Valley Track ». C’est une des randonnées les plus prisées car elle offre des points de vue remarquables, et son niveau de difficulté est faible. Un plaisir pour les yeux et les jambes ! Effectivement nous en prenons plein les yeux : des ponts qui se balancent au gré du vent, le bleu très pale résultant de la fonte des glaces, les cascades, les icebergs…
Si on ouvre l’œil nous pourrions croiser des chamois ou le Thar de l’Himalaya… Aussi très connu, je n’ai pas eu la chance d’apercevoir le Kea, perroquet des montagnes qui se fait plus discret en hiver. Je ne perds pas espoir !
Ce qui m’a le plus marqué n’est pas forcément la beauté du mont Cook, mais c’est plutôt cette proximité avec le glacier Mueller. Dans mon quotidien, je n’ai pas l’habitude de côtoyer les glaciers, je me suis donc retrouvée fascinée par ce grand monsieur !
A tel point que j’ai changé mes plans. Je suis restée un jour de plus pour faire une des plus belles randonnées selon moi « Mueller Hut track » à 1800m d’altitude : 7h AR (1000m de dénivelé).
Après avoir fait mes adieux à Lisa qui devait prendre son avion, je suis partie à l’aventure sans trop savoir ce qui allait m’attendre. Le guide à l’office de tourisme (« I Site » ici), m’avait juste prévenu que c’était pentu.
Je pars donc avant le lever de soleil. Le glacier se teint alors progressivement de rose puis d’orange. J’ai très vite compris que j’allais souffrir. En effet la randonnée commence avec une montée d’escaliers très raides, qui n’en finissent jamais… Après 2h, on se rend compte que l’on vient de gravir 2200 marches. Ce qui est encore plus pénible est l’irrégularité des marches : la hauteur varie constamment, ce qui pousse à faire un effort plus intense à chaque pas. Bref, heureusement sur le chemin je fais la connaissance de Thibault. Nous ferons donc cette randonnée ensemble : papoter permet de moins râler !
Une fois arrivés à la fin de la première étape (qui correspond à la « Sealy Tarns Track »), nous profitons de la vue et des petits lacs alpins tous mignons. Nous croyons avoir fait le plus dur, mais nous étions bien naïfs. A partir de ce point, le chemin s’efface laissant place à quelques piquets : place à l’escalade ! En effet, c’est un amas de cailloux qu’il faut arpenter. Pour ne pas arranger les choses, nous sommes sortis sans s’en apercevoir du sentier « imaginaire », augmentant ainsi le niveau de difficulté (vous savez le moment où vous vous dîtes, si par malheur je lâche ma prise, je dévale la pente…). Nous atteignons finalement le sommet, et là place au silence. Se retrouver face à ce glacier me laisse bouche bée. Ce point de vue offre un panorama à 360°. Une autre vue s’offre également à moi avec ses lacs aux eaux bleues claires : je suis littéralement envoutée. Nous ne nous attardons pas trop car le vent glacial nous refroidit rapidement. Nous continuons sautant de pierre en pierre tels des chamois : direction la « hut ». Un gite monté sur pilotis, vêtu de rouge (d’ailleurs, j’ai adoré son annexe, à l’extérieur pour la partie douche et toilette). L’endroit idéal pour notre pause déjeuner.
La descente se fait plus rapidement et facilement que ce que j’aurais pu croire. Nos jambes tremblent encore de l’effort fourni : d’ailleurs j’appréhende un peu les courbatures post-rando…
Finalement j’ai donc mis 6h30 AR en prenant le temps pour prendre des photos et un pique-nique bien mérité. A ce jour cette randonnée restera la plus belle que j’ai pu faire jusqu’à présent. Voyons si elle sera détrônée d’ici peu !
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